Yu Blogue

Nos dernières réflexions

15
Août 2007

Bienvenue ami "GPS"

Dans le temps il y avait la voiture, le couple, la destination et une carte routière parfois obsolète et pas toujours des plus précises. Des départs en vacances, du trafic, et de l’attente les jours de belles fournaises.

Du stress au volant ? Un peu, beaucoup, parfois à la folie, lorsque venait le temps de se tromper de route, de perdre en partie ou totalement la signalisation ou de ne plus rien comprendre aux panneaux ni au code de la route du pays que l’on traversait.
Le degré de patience et de tolérance étant au plus bas, il arrivait parfois que la frustration soit déversée en partie sur le copilote et annexement conjoint, lequel s’évertuait à tourner la carte dans tous les sens afin d’indiquer le « possible » chemin.
Et si 30 minutes à peine après le départ, les enfants tentaient naturellement le « quand est-ce qu’on arrive ? », l’atmosphère familiale pouvait vite devenir explosive.J’ai récemment repensé à ce type de situations, familiales, tendues mais légitimes, lorsqu’en activité de conduite, impliquant de fortes ressources attentionnelles, tout n’était pas fluide autant que l’on aurait souhaité.
J’y ai pensé lors d’un récent voyage en pays voisin pour lequel nous nous étions équipés d’un GPS (TomTom, modèle ONE).

  • Muni d’une ventouse et branché à l’allume-cigare, nous l’avions positionné sous le rétroviseur du pare-brise : dans la direction du regard mais un peu de côté afin de minimiser l’effet possible de distraction.
  • Une fois la destination entrée, le véhicule est représenté à l’écran par une flèche.
  • Le nombre de kilomètres effectués et restants est indiqué ainsi que l’heure d’arrivée. Le « Quand est-ce qu’on arrive ? » aura ainsi une réponse immédiate ;).
  • En cas d’erreur, la position est automatiquement recalculée : le GPS adapte alors son chemin à la localisation du véhicule.
  • Si l’on souhaite rechercher le stationnement ou la station d’essence la plus proche, il est possible de les obtenir en trois, quatre étapes en appuyant sur les icônes de l’écran tactile. Mieux vaut s’arrêter ?.
  • La synthèse vocale peut être activée ou désactivée au besoin (voix féminine ou masculine avec traduction dans deux ou trois langues). Elle est utile sur la route car elle évite de vérifier constamment l’itinéraire à l’écran et minimise ainsi la baisse d’attention sur la conduite et sur les dangers externes (autres véhicules, vélo, feux, routes barrées, sens interdit, etc.). Mais à l’inverse elle peut être perçue comme intrusive si on écoute de la musique ou si on ne souhaite pas avoir à l’entendre à chaque changement de rue.
  • Des mises à jour du logiciel sont disponibles sur le site Internet. Des chemins favoris peuvent-être mis en mémoire et une consultation de l’itinéraire est possible avant le grand départ.
L’interface et l’aide à la navigation sont donc assez intuitives si je m’en réfère à mes brèves observations. Un bon feed-back, une bonne flexibilité, l’affichage est assez clair dans l’ensemble, une bonne gestion des erreurs.
Trois freins ergonomiques possibles cependant :
  1. l’anticipation ;
  2. le repérage ;
  3. la marge d’erreur.

L’anticipation, parce qu’au moment de tourner par exemple, on nous indique la distance sans mention qu’il s’agit de la deuxième ou de la troisième rue à droite/à gauche. Possibilité donc de se tromper surtout s’il est interdit de tourner (comme cela fut le cas une fois).

Le repérage peut également poser problème puisque le signal peut être perdu en centre-ville lorsqu’il s’agit de grands immeubles et de rues étroites.

Enfin, il y a un écart de 150 m entre ce que l’on voit sur la route et ce qui est affiché à l’écran. Il faut donc garder à l’esprit cette marge d’erreur.

Mais quel impact aurait donc le GPS sur notre ambiance familiale orageuse au début de ce blogue ?
• une économie de temps passé sur la route ;
• moins de stress et une ambiance plus détendue ;
• un contrôle sur la navigation à tout moment et si l’outil a du mal à se repérer, la vieille tactique fonctionnera toujours : on baisse la vitre et on socialise pour demander son chemin.

Dans le temps il y avait la voiture, le couple et la destination. Ça n’a pas changé. Seulement le GPS est apparu, le stress est descendu et la carte routière s’est retrouvée dans la boîte à gants, au cas où.

Photo : TomTom

Les mots clés ne sont pas définis.

0 Commentaire(s)

Laisser un commentaire