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11
Jan 2010

Le virtuel, l'ambiant et le minimalisme

Lors d’une réogarnisation de mon appartement, en replaçant les nombreux CD, DVD et livres dans la bibliothèque, j’ai réalisé qu’au moins 1 an s’était écoulé sans que je n’ai écouté un des CD placés sur les tablettes, ni relu un livre en format papier et que je n’en n’avais ni l’utilité, ni l’envie de les garder en ma possession.

Mon écoute de la musique a insidieusement transgressé d’un objet physique le CD, à un environnement musical virtuel ayant pour support le lecteur mp3, l’ordinateur portatif et la télé via Apple TV. Depuis 1 an, j’ai aussi consommé des livres audio à écouter ou à lire à partir de mon iphone et je suis maintenant prête à essayer les nouveaux supports de lecture tel le Kindle évalué par plusieurs comme prometteurs d’une expérience de lecture à l’écran intéressante.

L’arrivée de la vidéo sur demande et autres applications de Web télé offrant la possibilité de visionner des films à partir de différents médias m’ont aussi éloignée du club vidéo et là encore, l’idée de collectionner des DVD ne m’est plus  aussi attrayante qu’elle l’a pu l’être. Je continue à acheter ou louer des DVD au Club vidéo mais de façon plus sporadique et en format HD et Blu-Ray uniquement pour vivre une expérience optimale de visionnement. Dans mon salon, mes photos souvenirs de proches ou de vacances s’affichent de façon aléatoire sur le grand écran de la télé créant ainsi une atmosphère familière et douillette.

J’ai questionné mon entourage sur leurs usages pour réaliser que la majorité de mes amis plutôt technos ont eux aussi changé leurs pratiques tant au niveau de l’écoute de la musique que du visionnement de vidéos, par contre ils ne sont pas encore passés au livre audio ou numérique et plusieurs ont signifié de façon très émotionnelle leur attachement à la sensation de palpation du livre et à l’odeur de l’encre sur le livre neuf. Si ce n’est que ça, je suis certaine que ce n’est qu’une question de temps avant que cela ne puisse se faire.

J’ai alors eu une vision de demain ou est-ce après-demain, où  mon lieu de vie serait peu encombré d’objets, un lieu minimaliste et ambiant où les décorations murales projetées changeraient au gré de mon humeur. Me débarrasser des CD ou des DVD semble acceptable auprès de mes amis mais pas de me défaire de tous mes livres. Et pourquoi pas ?

J’aime à penser que les changements de paradigmes qui s’opèrent présentement auront un effet sur notre rapport à la consommation et à la possession, transformant ainsi nos environnements de vie. L’idée est plaisante d’imaginer que plus le virtuel et les environnements ambiants seront intégrés dans nos vies et plus nous vivrons dans des lieux minimalistes.

De fait, si nous vivons dans des lieux plus minimalistes serons-nous plus écologistes ?

Les mots clés ne sont pas définis.

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