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30
Jan 2007

Bonne année 2007 !

Aïe, aïe que le temps passe vite ! La fin du mois de janvier fait plus que pointer le petit bout du nez et on ne vous a pas encore souhaité à vous, chers lecteurs-interacteurs, une super belle année 2007 remplie de bonheur et de santé. Voilà c’est fait !

Tiens, pour commencer l’année en beauté, si on faisait un bilan rapide de ce que nous avons appris en 2006 où nous avons travaillé sur des projets et des technologies bien excitants ?

Chrystel :
– Lors d’une mission à Washington en novembre, j’ai pu me rendre compte du fait que les environnements de simulation et d’immersion totale comme outils de formation sont en train de faire de plus en plus d’adeptes et l’industrie du « serious gaming » est en passe de devenir la plus importante industrie de l’économie américaine, après (ou avec) l’industrie militaire. Les méthodes de formation et d’enseignement de demain devront nécessairement passer par l’intégration du jeu et de la simulation et ce domaine particulier de l’interface humain-ordinateur est relativement neuf pour nous autres ergonomes. C’est un défi très stimulant !

– En 2006, j’ai découvert à quel point l’introduction du protocole IP au cœur des processus d’entreprises est en train de changer radicalement la façon de gérer les communications client-fournisseur. Entre autres, le «click-to-call », qui offre au client de plus en plus de pouvoir et de contrôle sur la façon dont les services doivent être livrés. De notre côté, l’utilisation du protocole IP permet d’envisager de nouvelles façons de manipuler l’information, pour ainsi créer une expérience utilisateur plus riche pour le consommateur.

Dory :
– J’ai tenté de traduire l’expérience utilisateur sous forme d’équation. Je m’avancerais en disant qu’elle est égale au degré de satisfaction de l’opérateur humain envers un système interactif et que cette valeur devrait prendre en compte l’utilité du produit, l’esthétique, l’efficacité et l’efficience de l’interaction affectés par des poids variants selon l’importance du besoin qui a mené à l’utilisation de ce produit.

Joëlle :
– En 2006, notre profession est beaucoup mieux connue, reconnue et très demandée ! Est-ce que cela veut dire qu’on arrête l’évangélisation ? Pas encore;=)

– J’ai aussi mis en pratique la méthodologie « Task-Based Audience Segmentation de Adaptive Path ». Tout à fait pertinente, elle tient compte de l’expérience globale, économise du temps à tous, et permet de structurer la démarche d’analyse en apportant des données essentielles au travail de conception.

– En 2007 ? S’il-vous-plait, arrêtez de dire ou d’écrire qu’on peut obtenir des résultats probants lors de tests d’utilisabilité avec très peu d’utilisateurs. C’est toujours bien de tester, même avec de petits moyens, je suis d’accord ; mais on doit se rappeler que plus on a de participants aux tests d’utilisabilité et plus on recueille des données quantitatives pertinentes ; aussi on continue à apprendre sur le comportement humain jusqu’au dernier participant.

Karine :
– Je me suis rendu compte que le logiciel PowerPoint permet de créer des prototypes interactifs intéressants pour l’évaluation rapide d’interfaces.

– J’ai pu vraiment observer que les participants à des tests d’utilisabilité perçoivent le plus souvent l’évaluation de l’interface comme une évaluation de leurs performances et tentent de minimiser les problèmes qu’ils ont rencontrés afin de faire plaisir au modérateur et donner une bonne impression de leur performance.

Marcio :
– On ne peut jamais prendre pour acquis qu’une solution proposée tiendra la route sans la tester avec des vrais utilisateurs, peu importe le produit.

– En 2006, la consolidation du Web 2.0 a engendré des nouveaux défis. L’expérience utilisateur dépasse, de plus en plus, la simple interaction avec la machine et nos interfaces doivent permettre l’interaction aussi avec la communauté d’une façon transparente et non intrusive.

Pierre-Alexandre :
– L’utilisabilité a sa place dès les premières minutes du cycle de vie d’un produit. C’est dès la définition du produit à développer que la démarche centrée sur l’utilisateur devrait être entreprise, et non une fois le concept pondu et les spécifications rédigées. Les utilisateurs devraient être impliqués dès le début du processus par des entrevues et de l’observation sur le terrain.

– Pour un produit en développement, toute démarche de tests d’utilisabilité devrait être précédée d’une évaluation heuristique avec deux experts ou plus. On rend alors les tests d’utilisabilité encore plus pertinents en éliminant au préalable les freins ergonomiques les plus évidents.

Les mots clés ne sont pas définis.

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