Quand j’ai acheté mon premier téléphone cellulaire en 1992, c’était déjà une petite révolution pour moi. La liberté de pouvoir communiquer à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et de n’importe où a changé ma vie et celle de beaucoup de monde.
Comme ces appareils présentent des capacités de plus en plus grandes, on leur ajoute toutes sortes de fonctions intégrées : appareil photo, navigateur Web, client courriel, jeux, etc. Or, le succès de toutes ces intégrations a rencontré plusieurs freins. Sans toutefois en empêcher l’utilisation, certaines fonctions innovatrices ont été moins bien acceptées par certains groupes d’utilisateurs comme, par exemple, le texto, moins prisé par les gens d’affaires que par les jeunes, qui sont, eux, friands de ce service.
La grande majorité des freins liés à l’adoption de ces fonctions est due à deux des facteurs les plus élémentaires de tout produit électronique : l’entrée et la sortie de l’information. Les téléphones cellulaires ont toujours été extrêmement limités en ce qui concerne ces deux points et peu a été fait pour trouver de vraies solutions.
Le clavier d’un téléphone n’a jamais été conçu pour taper des textes, mais des numéros de téléphone. La gymnastique nécessaire pour écrire un simple texto est démesurée malgré la dextérité qu’ont les plus jeunes à le faire avec les pouces par exemple. L’utilisation du courriel est possible seulement pour ceux qui ont beaucoup de patience et de temps à perdre. La navigation dans les menus est souvent ardue, les touches trop petites et souvent mal placées. Bref, le tout est aussi peu convivial que non intuitif.
L’écran des téléphones cellulaires est généralement d’une dimension réduite ce qui rend la lecture difficile, limite énormément le nombre de caractères affichés et n’offre pas beaucoup de souplesse pour des applications avancées.
Certaines compagnies telles que RIM ont essayé d’aider à trouver des solutions à ce genre de difficultés avec des produits comme le BlackBerry. Ceux qui ont déjà essayé d’utiliser un Backberry savent qu’il s’agit d’une amélioration significative, mais pas révolutionnaire. C’est surtout le service de réception de courriels qui est apprécié, pas tellement la facilité d’utilisation des envois.
Par contre, la façon dont le iPhone propose de dépasser ces limitations en fait un produit tout simplement révolutionnaire.
Le iPhone, offre quant à lui un écran assez grand, de haute résolution, un clavier qui peut changer de format pour s’adapter à la fonction active et l’invention suprême, c’est que le mode de saisie est entièrement tactile. Cet ensemble de solutions permet une utilisation agréable et intuitive, qui ne limite aucun des bénéfices de la révolution initiale de 1992 : liberté et portabilité. Finalement, un concept et un design qui permettent d’aller au-delà des limitations et qui ouvrent les portes à de nouvelles idées, de nouveaux modes d’interaction avec une facilité d’utilisation sans précédent.
Il est difficile de dire à l’heure actuelle si la façon dont la solution a été implémentée est bonne ou non; il faudra attendre que le iPhone arrive au Canada pour une analyse plus détaillée ! Toutefois, les premiers commentaires indiquent que Apple aurait bien réussi son pari.
Photos : Apple Inc.
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