9h00
Une présentation de David Adhlstroem sur une expérimentation visant à réduire le temps de sélection des menus en cascades à plusieurs niveaux de profondeur. En se basant sur la loi de Fitts il invoque la lenteur et la difficulté de la sélection à cause du long déplacement de gauche à droite pour atteindre les sous-menus en cascades (ex.: les menus et sous-menus des favoris).
Cette étude a été réalisée avec deux groupes de participants, un groupe utilisant la souris pour naviguer dans les menus en cascades et l’autre le touchpad. Au lieu du classique « Mouse over », un clic sur l’item du menu sélectionné permettait de sauter directement au sous-menu suivant. La vitesse du temps de sélection a été améliorée de 5 à 20% selon les cas.
10h00
L’auteure, Yelena Nakhimovsky, décrit une adaptation de la méthodologie de tri de cartes pour réorganiser l’architecture d’information de la section d’aide des AdWords de Google. Cette section comprenait plus de 500 items, son objectif, la réduire de moitié.
La restructuration de l’architecture d’information s’est effectuée en quatre étapes : une partie qualitative, deux tests de tri de cartes « adaptés » pour les besoins (les méthodes ou logiciels actuels étant trop limitatifs), et un test comparatif de l’ancienne architecture versus la nouvelle.
Résultat : une réduction de 50% du nombre d’items et une amélioration d’environ 30% de la rapidité d’utilisation de la nouvelle AI. Cette méthodologie, d’après l’auteure, pourrait être utilisée pour structurer de grands volumes d’information.
11h30
Présentation de plusieurs études sur l’accessibilité. Une étude de cas très touchante de Melissa Dawe décrivant l’adoption des technologies d’aide par les jeunes adultes déficients intellectuels et leur familles. Le taux d’abandon de ces technologies est de plus de 35% alors que celles-ci peuvent avoir un impact important sur le mieux-être de ces clientèles et de leurs familles.
Cette étude démontre l’importance d’analyser et de comprendre l’importance de la chaîne des intervenants, chacun à des degrés et des rôles différents, dans l’adoption de ces technologies : le professeur, les parents et le jeune adulte.
Selon l’auteure, en général, les études visant à concevoir de nouvelles technologies « assistées » tiennent rarement compte du contexte d’utilisation et de l’entourage, de la perception, de l’efficacité et des technologies courantes déjà utilisées à la maison et à l’école.
Cette présentation se termine sur les « Hopes and dreams » des jeunes adultes interviewés et de leurs familles, souhaitant des technologies qui les soutiennent et qui les stimulent, simple à utiliser et à reconfigurer, résistances aux chutes, des technologies utilisées comme corde de salut.
13h00
Un petit clin d’oeil pour clore cette matinée, à Pierre-Alexandre dirigeant un orchestre symphonique avec sa baguette à infra-rouge, et aux poulets répondant aux caresses ;=)
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